S3 : Continuer là où les autres abandonnent
Il faut 10 ans pour réussir du jour au lendemain, les 1% de ceux qui vont au bout ont juste persévéré là ou les 99% ont abandonné
Salut 👋,
C’est Baptiste du mémo.
J’espère que vous passez un bon dimanche.
J’ai pris mes petites habitudes avec cette newsletter, je l’écris dès que j’ai terminé de préparer ma semaine.
Oui je prépare mes semaines le dimanche et mes lendemains la veille, si ça vous intéresse de savoir pourquoi, j’ai créé une petite section productivité dédiée pour ce genre de petites astuces. 😋
Le dimanche c’est un super moment pour aborder les sujets de fond avec détachement.
On n’a pas la tête dans le guidon et le stress de la semaine.
On est plus souvent “neutre” pour commenter les choses qui se sont passées sur la semaine écoulée.
Donc le dimanche, c’est un gros “+1” pour tenir un journal avec objectivité (Même si parfois, c’est bien de relater les choses avec les émotions du moment, perso j’ai choisi l’approche “neutre”).
Déjà 4 paragraphes et je n’ai toujours pas abordé le sujet de la semaine, bravo !
Bref, on s’y met ?
Il faut 10 ans pour réussir du jour au lendemain
Quand on croise la route des gens qui ont réussi, c’est par définition qu’ils ont déjà réussi.
Statistiquement on entend plus souvent parler des gens qui ont déjà réussi, que de ceux qui sont en train d’y arriver.
Du coup on a parfois tendance à penser que la réussite peut s’atteindre sans effort.
Qu’il suffit de lancer sa boîte pour faire 10 millions d’€ de CA en 3 mois et sans travail.
Ou qu’on peut avoir une audience de plusieurs centaines de personnes en quelques semaines.
Alors que la plupart des gens qui ont réussi en ont bavé eux aussi dans leur coin, avant qu’on remarque leur réussite.
Les 1% de ceux qui finissent par y arriver ont juste persévéré là ou le reste des 99% ont abandonné.
Quand on lance un projet on a tendance à se décourager si on ne voit pas les premiers résultats arriver tout de suite.
En ce moment c’est précisément la situation dans laquelle je me trouve avec le projet “Le mémo”.
Les stats
J’ai officialisé le lancement du projet “Le mémo” il y a 3 semaines.
C’est pratique de nommer chaque article des “coulisses” avec le numéro de la semaine, ça évite de compter le nombre de semaines qui se sont écoulées depuis le début.
Même si pour moi c’est facile, j’ai fait l’annonce le jour de mes 37 ans.
Actuellement le mémo c’est :
3153 abonnés sur YouTube
L’analyse arrive derrière, mais voici les chiffres
Sur YouTube, comme sur les autres plateformes, quand on se lance il faut faire du volume.
1 vidéo de 200 vues par semaine, contre 3 vidéos par semaine de 200 vues chacune, je vous laisse faire le calcul de ce qu’il reste à la fin de la semaine.
Au début il faut se faire connaître, car les “petites” chaînes sont souvent moins recommandées par l’algorithme.
Donc plus on fait du contenu, plus on trouve des abonnés potentiels autour des sujets qu’on propose.
3 vidéos par semaine, c’est 3 fois plus de chance d’être découvert.
Donc il n’y a pas de secret : Il faut faire du volume (sans tomber dans les vidéos inutiles, car il ne faut pas que ça soit contre productif non plus).
358 abonnés sur Substack
Sur Substack le constat n’est pas tout à fait le même, car j’utilise la plateforme de 2 façons différentes :
- En outil de newsletter (Depuis 2 ans)
- En site vitrine (Depuis cette semaine, je vais en parler)
Un peu comme pour YouTube, la stratégie au départ c’est de produire du contenu.
Ça permet aux gens de tomber sur votre newsletter grâce à la navigation et donc d’avoir plus d’occasion de trouver des abonnés.
Du coup la stratégie de la semaine ça a été de créer des articles de blog sur Substack, avec d’anciennes vidéos YouTube que j’avais déjà faites (Tutos, reviews, etc.).
Ça permet de faire du contenu SEO et donc d’être référencé sur des mots-clés plus larges que ceux que j’aborde le vendredi dans la newsletter.
J’ai classé ça dans une section “outil” afin que ça ne vienne pas polluer le reste.
Puis contrairement aux “actus de la semaine”, je n’envoie pas de newsletter sur ces articles.
J’ai toujours peur de “soûler” les gens, d’ailleurs c’est sûrement un défaut.
Mais je préfère envoyer une seule newsletter par semaine, avec un condensé du meilleur de la semaine, plutôt que plein de mails à chaque fois que quelque chose sort.
Donc maintenant sur Substack, il y a deux choses différentes.
Les articles SEO (Pour trouver des abonnés) et les newsletters (Pour les abonnés).
Pour le moment la stratégie est plutôt payante en termes de visite, car le site enregistre des records de consultation et d’abonnement, depuis que j’ai opéré ce changement.
Par contre le taux d’ouverture est un peu en baisse, mais je l’explique par le changement de direction éditorial “brutal”.
Pendant 2 ans la newsletter s’appelait “Hack ta productivité” et elle parlait d’astuce de développement personnel et de productivité.
Du jour au lendemain, je la renomme “Le mémo” et je veux en faire un média tech pour les entreprises.
Je comprends que certains lecteurs soient un peu perdus et un peu moins intéressés.
Mais c’est une étape indissociable du changement d’axe, donc je ne m’inquiète pas.
49 abonnés sur Twitch
Twitch… Comment dire…
Je pense que c’est la plateforme qui caractérise le plus la citation dont on parlait au-dessus “Il faut 10 ans pour réussir du jour au lendemain”.
Franchement sur les live on est 2 en moyenne, parfois 3-4, mais jamais plus.
La conclusion un peu hâtive qu’on pourrait faire : “Twitch ça ne marche pas, ça sert à rien de mettre l’énergie dedans”.
Ça serait une erreur, car il faut persévérer si on veut avoir des résultats, mais il ne faut pas non plus confondre persévérance et acharnement.
C’est pour ça que je continue de dépenser de l’énergie dedans, tout en recyclant cette énergie dans les autres supports :
- Chaque lundi je sors une vidéo (et maintenant un article) : Le meilleur de product hunt.
Je prends les 7 meilleures sorties de la semaine écoulée.
En le faisant en live, ça me permet de préparer la vidéo, puisque je fais la sélection des outils pendant le stream twitch.
C’est de toute façon du travail que j’aurais dû faire pour la vidéo, donc le faire en live ne me fait pas réellement perdre du temps. - Pour le live du vendredi, c’est un peu différent car c’est de l’énergie que je dépense et que je ne peux pas utiliser pour faire autre chose.
C’est sûrement pour ça que je suis plus dépité le vendredi que le lundi en voyant qu’on est 2 en live.
Mais je ne lâche pas l’affaire et on verra bien, pour le moment j’arrive à tenir la cadence.
Le jour où ça ne sera plus possible je saurais quelle plateforme arrêter en premier.
Voilà pour les stats, je ne sais pas si je ferais ça chaque semaine, mais cette semaine c’était intéressant pour porter le propos (Je le ferais au moins une fois par mois en tout cas).
On ne peut pas vraiment dire que ces chiffres permettent d’en faire un projet principal.
Mais ça tombe plutôt bien, car ce n’est pas au programme.
Je travaille à temps plein dans la société que j’ai créé en 2014 et tous les voyants sont au vert.
Donc ça permet de développer ce side project sans avoir la pression de l’argent.
(Tout le principe d’un side project d’ailleurs).
C’est donc l’apprentissage de la semaine.
Valider un projet avant de miser ses revenues dessus
C’est un peu l’équivalent du POC quand on développe un produit digital :
“Proof of concept”.
Avant d’investir tout son argent et son temps sur un projet, il faut d’abord valider le fait qu’il y ait un concept derrière.
Ça évite de faire all-in sur un truc qui ne rapportera jamais suffisamment pour vivre.
Si le média “Le mémo” n’atteint pas l’audience critique qui permette d’en vivre, au moins je n’aurais pas misé mon salaire dessus.
Comme on dit, il n’y a pas d’échec, que des leçons.
Cette leçon je l’ai déjà apprise il y 6-7 ans quand on a fait all-in avec mes associés sur une startup e-learning.
On a mis tout notre temps et notre argent pour sortir une plateforme et cette plateforme n’a jamais reçu l’accueil qu’on attendait.
On s’est retrouvé un matin sans argent sur le compte et une mort annoncée de la plateforme ET de notre société historique (qui maintenant la startup en vie).
On aurait pu s’en rendre compte avant si on avait fait un POC et/ou un MVP (Minimum viable product).
Bref, c’est une leçon seulement si on arrive à s’en servir plus tard, mais si on refait 2 fois la même erreur, plus d’excuse possible, on est contraint d’appeler ça un échec.
Voilà c’est fini pour cette semaine, ça fait un bien fou de partager tout ça à l’écrit.
Tenir un journal c’est une thérapie, je le conseille sans hésiter.
J’espère m’y tenir le plus longtemps possible (L’ayant couché ici à l’instant, ça me rajoute une pression pour ne pas lâcher).
Bon dimanche et abonnez-vous pour recevoir le meilleur de la tech.