Le MCP : Une révolution silencieuse pour l’IA

Il y a une petite révolution silencieuse qui se joue sur l’IA.
Il s’agit du protocole « universel » MCP.

Une sorte de langage commun qui permettrait à tous les logiciels de se comprendre.

Prenons une image dans la vie de tous les jours qui va nous aider à comprendre le concept :

Plusieurs pays parlent la même langue, alors qu’ils sont complètement indépendants.
L’Angleterre, l’Australie, l’Afrique du Sud, etc.
Ils parlent tous Anglais, alors qu’ils sont sur des continents différents.
Pourtant, un Anglais arrivera à comprendre un Australien s’ils se retrouvent dans la même pièce.

Si on ramène cet exemple à notre sujet initial du MCP:

1/ Le MCP ça serait l’Anglais
2/ Tous les pays, ça seraient les différents logiciels qui arrivent à parler la même langue (MCP), alors qu’ils sont complètement indépendants.

Exemple :

Claude pourrait parler avec « Pipedrive », puis avec « Pennylane », puis avec « Qonto ».

Pourquoi pas les 3 en même temps.

Même si ces logiciels sont indépendants et développés dans des langages informatiques complètements différents.

Ça pourrait donner des flux complètement automatisés grâce à l’IA.

• Quand un nouveau client est signé dans Pipedrive, 
• Va me créer son compte sur Pennylane pour le facturer, 
• Puis tu me mets en place un prélèvement client sur Qonto

Mais concrètement comme ça marche.

Pour que ça fonctionne, il faut que les outils se rendent compatibles MCP.
Par exemple, Claude vient d’annoncer qu’il venait de rejoindre le mouvement.

Si des outils métiers se mettent à être compatible MCP, alors on pourrait voir fleurir des scénarios comme celui que je prenais en exemple.
Mais surtout, ça permettrait encore de décupler les usages concrets de l’IA dans nos entreprises.

Il se peut que les modèles d’IA en eux-mêmes atteignent des plafonds de verre.
À cause de la puissance de calcul, ou de la disponibilité en électricité.

Mais ce qui peut continuer à rendre les choses exponentielles, c’est l’usage qu’on va faire de ces mêmes modèles.
Quand l'être humain a inventé le feu, il n'a pas tout de suite créé un moteur à combustion.